Les livres de photographes célèbres
the essential of photographers’ books in its library
l’essentiel des livres de photographes célèbres à avoir dans sa bibiothéque
Ces ouvrages sont extraits de ma collection ou de sites de librairies ou présents parmi mes connaissances.
Une liste non exhaustive, qui constitue selon moi le “gratin”, une sélection de 30 parmi plus de 300 à minima !
N.B. : les textes de présentation des photographes proviennent de Wikipédia et les descriptions des ouvrages par les éditeurs, les liens ne comportent aucune reversion, aucun intérêt avec les sites concernés, c’est dit !
En arrivant à ma “fin”, au 30éme, mon correspondant Michel G. attire mon attention sur Man Ray. Nom d’un pixel !
Il faudra que j’en ajoute une bonne vingtaine… à cette collection livres de photographes célèbres.
Hans Silvester – 2016 – “Qui se souvient encore des oiseleurs et des rémouleurs, des bories et de la cueillette aux olives ?”
Sabine Weiss
Honneur pour ce nouvel article à Madame Sabine Weiss, femme Photographe extraordinaire, à l’égal des Atget, Izis, Boubat, Doisneau, Henri Cartier-Bresson, 97 ans cette année 2021, respect et admiration.

Sabine Weiss, née Sabine Weber le 23 juillet 1924 à Saint-Gingolph, est une photographe d’origine suisse naturalisée française en 1995. Elle est, aux côtés de Robert Doisneau, Willy Ronis, Édouard Boubat et Izis, l’une des principales représentantes du courant de la photographie humaniste française.
Lien vers sa : biographie
Livre “émotions”
Publié le 16 juin 2021 chez Actes Sud (Arles), un poche de 144 pages à 13€, c’est pas ruineux, non ?! “Sabine Weiss a contribué de manière majeure au courant de la photographie humaniste française, qui rassemble des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis ou Brassaï. Photographe de métier, elle a abordé tous les domaines de la photographie au cours de sa longue carrière : reportage, mode, publicité, portraits, travaux personnels. Le goût de la rencontre, le souci de la technique et une curiosité vive et constante pour l’observation des gens – anonymes ou personnalités publiques – dans leur environnement apparaissent comme les fils conducteurs d’une œuvre prolifique..”
Lucien Clergue

Lucien Clergue, né le 14 août 1934 à Arles et mort le 15 novembre 2014 à Nîmes, est un photographe français.
Une bibliographie impressionnante !
Lucien clergue est l’un des 3 créateurs des Rencontres d’Arles; il figure parmi mes 10 photographes préférés.
Bizarrement, ce livre “Nus Vénitiens “ n’est pas présent sur le site de l’auteur ?!
Et le discours, historique, de Lucien Clergue lors de son investiture à l’Académie des Beaux-Arts, le 3 octobre 2007.
Présentation de cet ouvrage ci-contre, chez Decitre : “En mêlant les photographies emblématiques de Lucien Clergue et les documents qui témoignent de ses liens privilégiés avec le monde de l’art et de la littérature, comme Picasso, Cocteau ou Roland Barthes, cet ouvrage apporte un éclairage novateur, original et inédit sur ce photographe à la popularité incontestable. Le livre s’organise autour des thèmes chers à l’auteur, comme la ville d’Arles, la Camargue, la corrida, et des actions qu’il a menées en faveur de la photographie avec la création, en 1970, des Rencontres internationales de la photographie d’Arles, devenues depuis le rendez-vous incontournable du monde de l’image. En accueillant Lucien Clergue dans ses rangs, en 2006, l’Académie des beaux-arts a reconnu la vie et l’oeuvre d’un homme qui a beaucoup donné à la photographie. La publication de cet ouvrage accompagne cette consécration.”
Robert Doisneau

Robert Doisneau, né le 14 avril 1912 à Gentilly et mort le 1ᵉʳ avril 1994 à Montrouge, est un photographe humaniste français.
Là encore, une oeuvre et donc une bibliographie impressionnante !
Un exemple émouvant de complicité avec “J’attends toujours le printemps” Lettres à Maurice Baquet.
Une offre d’expositions à la location
“L’authenticité vaut mieux que la virtuosité” Robert Doisneau
Ce magnifique ouvrage ci-contre, chez Chapitre : “”Nouvelle édition – au format 23 x 31 cm – d’un album de photographies (en bichromie) de Robert Doisneau, auquel s’est associé Cavanna dans l’évocation de ses souvenirs d’enfance dans la France des années 30 à 60. Ce que Doisneau photographiait avant et après-guerre, Cavanna l’avait vécu. Toutes ces photos émouvantes et drôles lui ont inspiré un texte où il nous raconte la vie des gosses de Doisneau. Les Doigts pleins d’encre nous invite à fouiller dans notre mémoire : les empoignades dans la cour de récréation, les exploits des terrains vagues et les courses folles en patins à roulettes ; tous les plaisirs de l’enfance nous sont ainsi restitués et les enfants d’aujourd’hui découvriront, grâce à ces photos, que leurs parents aussi ont eu dix ans.”
Henri Cartier-Bresson

Henri Cartier-Bresson est né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-Brie et mort le à l’âge de 95 ans à Monjustin, est un photographe, photojournaliste et dessinateur Français.
Le site de la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Une Bibliographie gigantesque.
Ouvrage à gauche : “Le Tir Photographique” bel métaphore qui illustre à merveille l’esprit de HCB.
“Revoir Paris” à la Librairie Les Volcans à Clermont-Ferrand par exemple ! Dernière parution en juin 2021, “Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’oeuvre d’Henri Cartier-Bresson, l’un des plus grands photographes français du 20e siècle.”
Propos de l’Auteur : “Photographier : c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés convergent pour capter la réalité fuyante ; c’est alors que la saisie d’une image est une grande joie physique et intellectuelle. Photographier : c’est dans un même instant et en une fraction de seconde reconnaître un fait et l’organisation rigoureuse de formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. C’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. C’est une façon de vivre.”
Sebastião Salgado

Sebastião Salgado est un photographe humaniste franco-brésilien travaillant en argentique noir et blanc et numérique. Il est basé à Paris.
Né le 8 février 1944 à Aimorés, Minas Gerais au Brésil.
Livre à gauche : Les envoûtantes photos noir et blanc de Sebastião Salgado qui composent le projet GENESIS montrent des paysages et des hommes épargnés par l’assaut dévastateur de la société moderne.
Un grand Maître du Noir et Blanc, dans la “lignée” de Ansel Adams.
Naturalisé français en 1977, Sebastião Salgado est doctorant en économie. Il a obtenu le prix Eugène Smith pour la photographie humanitaire en 1982 et a marqué le monde entier avec ses trois fresques que sont Workers (1986-1991), Exode (1994-2000) et Genesis (2004-2013).
Workers, n’est pas facile à trouver (version en anglais), le lien le lien envoie vers une version en Angalis de 2004)
EXODES , ci-contre, résumé chez Chapitre.fr : “Près d’une génération a passé depuis que Sebastião Salgado a publié Exodus pour la première fois. Pourtant le récit qu’il fait, celui des mouvements de populations dans le monde entier, n’a que peu changé en 16 ans. Les facteurs d’attraction et de répulsion de certains territoires ont certes évolué, le coeur du conflit s’est certes déplacé du Rwanda à la Syrie, les peuples qui quittent leur foyer n’en racontent pas moins la même histoire: celle mêlant dénuement, épreuves et lueur d’espoir, tissée au cours d’une longue errance au prix d’efforts psychologiques autant que physiques.”
Edward Weston

Edward Weston est un photographe américain. La majeure partie de son travail a été effectuée en utilisant une chambre photographique de 8×10 pouces. Jusqu’au début des années 1920, Weston préfère utiliser son objectif anachromatique, s’inscrivant ainsi dans une tendance « flou artistique ». Wikipédia
Ci-contre, 20€ pour un must, résumé chez Decitre : Rares sont les photographes qui ont laissé un patrimoine aussi précieux que Edward Weston (1886–1958). Avec ses nus, ses études de la nature et sa myriade de vues sur les spectaculaires paysages californiens, Weston cherchait à distinguer la “substance et la quintessence de la chose elle-même”. Cette monographie concise rassemble certaines des plus belles oeuvres de Weston, qui montrent de quelles manières il a poursuivi et atteint cet objectif, avec un paysage, un coquillage, ou un corps nu.
Ouvrage à droite, version en Anglais, librairie les Volcans à Clermont-Fd : Entre ses portraits, paysages, natures mortes et ses célèbres nus, cette rétrospective présente les images iconiques du photographe américain du début du 20e siècle.
et aussi, sublime : la Feuille de Chou
Ansel Adams

Ansel Easton Adams est un photographe et écologiste américain, connu pour ses photographies en noir et blanc de l’Ouest américain, notamment dans la Sierra Nevada, et plus particulièrement du parc national de Yosemite. Une de ses plus célèbres photographies s’intitule Moonrise, Hernandez, Nouveau-Mexique. Wikipédia. Livre ci-contre, en anglais.
Ansel Adams est aussi celui du “Zone System”, bien expliqué dans cet article du Pentax Klub :
“C’est un système de mesure de la lumière, inventé à la fin des années 30 par le célèbre photographe paysagiste américain Ansel Adams, qui lui permettait de faciliter le travail postérieur de tirage en chambre noire (labo ou PT) et d’améliorer le rendu de la réalité.
Il l’a appelé zone system. Et plus tard on a conservé son nom d’origine dans le monde entier, en y ajoutant celui de son inventeur.”
Ouvrage à droite, en Anglais, chez : Les Libraires.fr, Ansel Adams. The National Parks Service Photographs
“Une sélection d’images à couper le souffle d’Ansel Adams, remasterisées pour célébrer le centenaire du Service des parcs nationaux
Ansel Adams a été embauché par le département de l’Intérieur des États-Unis pour photographier les parcs nationaux américains, produisant ce groupe d’images époustouflantes.
En 1941, Ansel Adams a photographié les parcs nationaux américains pour une série de peintures murales célébrant le patrimoine naturel du pays.”…
Le prochain dans ma bibliothèque !
Edouard Boubat

Edouard Boubat, né le 13 septembre 1923 et mort le 30 juin 1999 à Paris, est un photographe français. Il fait partie des trois photographes principaux de la revue Réalités où il a travaillé de 1951 à 1969. Wikipédia
“La vie est belle” ; c’est fou la quantité de titres, slogans, noms qui ont étés repris par d’autres… Le film du m^me nom est sorti en 1997, Edouard Boubat s’en serait-il inspité pour son livre du m^me nom sorti en 2003, mystère ! Ainsi Pécheur d’Images c’était le nom donné à Robert Doisneau, repris par Philippe Plisson pour son site, certes de grande qualité, mais oui repris, involontairement sans aucun doute. 22€ pour cet ouvrage donc, un chouette cadeau d’un nom incontournable. Mais pourquoi si loin dans la liste ? Parce-qu’il n’y a pas d’ordre, comment établir un classement chronologique ? Pour moi c’est impossible tant les critères sont nombreux : pays, date de naissance, notoriété, noir et blanc ou couleur etc. ?!
Edouard Boubat chez Actes Sud, en vente chez Decitre par exemple ou chez votre libraire le plus proche vivement conseillé ! En poche à 13€, indisponible à l’heure où j’écris ces lignes. “Il y a des photographes qui racontent, d’autres qui rendent compte d’un événement ou d’une aventure. On les dit reporters. Et puis, il y a ces photographes qui courent le monde ou les rues et dont l’œuvre dit comment sont les choses de la vie, une chevelure de femme, un sourire d’enfant, la couleur de l’aube ou le dessin d’une fleur. Edouard Boubat, rêveur impénitent, est de ceux-là. Il a le regard doux et tendre. Ses images ont la mélancolie des voyages au long cours.”
Willy Ronis

Willy Ronis, né le 14 août 1910 à Paris et mort le 11 septembre 2009 dans la même ville, est un photographe français, lauréat du Grand Prix national de la photographie en 1979 et du prix Nadar en 1981. Wikipédia.
Voici un poche à 8,10€, 191 pages.
“J’ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et pal Ibis, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets. À partir d’une cinquantaine de photos, Willy Rouis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c’est un moment pris sur le vif, mais c’est aussi l’histoire d’un jour. Ce jour-là : UN autoportrait à la manière d’un Je me souviens. C’est avec émotion due ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur.”
Encore un poche à avoir, 144 pages à 13€ publié par Actes Sud.
“J’aime mieux tâter un peu de tout, quitte à porter mon effort sur ce que je fais volontiers et refuser ce qui m’intéresse moins. Etre libre ? Oui, mais ça n’est pas tant la question de la liberté que le goût pour des choses diverses.” Ce goût, Willy Ronis le conserve toute sa vie, alliant ses travaux de commande et ses recherches personnelles avec l’enseignement de l’histoire et de la technique de la photographie. Il dit aussi : “Je suis le contraire du spécialiste, je suis un polygraphe.”
Hans Silvester

Né le 2 octobre 1938 à Lörrach en Allemagne, Hans Silvester se découvre très tôt une passion pour la photographie. Il réalise ses premiers clichés vers l’âge de 14 ans quand ses parents lui offrent son premier appareil. … Tombé amoureux de la région, le photographe allemand s’installe en Provence en 1962. Photo ci-contre : ” … et ta beauté me foudroie… “
Depuis des décennies, Hans Silvester séjourne longuement en Éthiopie dans la vallée du fleuve Omo, l’accueillant et redoutable berceau de l’humanité. Le talentueux photographe en a ramené quelques-uns de ses plus beaux livres. Fasciné par la beauté de l’ethnie hamer où, des mois durant, les femmes restent seules au village pendant que leurs maris emmènent leurs troupeaux paître, il s’est attaché à saisir leur inégalable grâce. De longue date passionné par l’architecture et les habitats singuliers, il marie ici leur beauté heureuse à la sobriété délicate de leur habitat tout en bois flottés. Un hymne à la beauté du monde.
Une interview de Hans Silvester sur cette page.
Qui se souvient encore des oiseleurs et des rémouleurs, des bories et de la cueillette aux olives ? Hans Silvester, qui vit en Provence depuis plus de cinquante ans, n’a cessé de prêter attention et bienveillance et d’immortaliser la vie dans nos multiples villages de France. Du marché aux champs, de mariages en baptêmes, il remonte le temps avec beaucoup de tendresse, d’humour et un brin de nostalgie.
Hans Silvester dévoile ici plus de 200 photographies en noir et blanc, prises dans les années 1960. Témoignage rare sur des régions riches de coutumes et de traditions, la force de son regard fait de cet artiste un des plus grands photographes de sa génération.
1,704 kg, 263 pages, 20€ – Un très beau cadeau ! Au delà du poids et du prix c’est bien sûr le contenu, qui amène à plonger dans les senteurs, façon Pagnol.
Izis

Izis, de son vrai nom Israëlis Bidermanas, né à Mariampol dans le gouvernement de Suwałki, partie de l’Empire russe le 17 janvier 1911, mort à Paris le 16 mai 1980, est un photographe et photojournaliste français d’origine lituanienne. Wikipédia.
Grand Bal de printemps est une célébration de Paris, chantée en duo par un poète (Prévert) et un photographe (Izis). Un chant d’amour pour une ville. « Paris est tout petit / c’est là sa vraie grandeur ». Le Paris de Prévert est celui des quartiers populaires, celui des musiques de rue, celui des fêtes et de la misère, celui des enfants en liberté et des « étranges étrangers ». Le Paris de Prévert est une ville humaine, une ville au quotidien, avec ses grands malheurs et ses petits bonheurs. Les photographies d’Izis donnent des visages à cette humanité.
Pari des rêves – “C’est en devenant chasseur d’images que l’on devient photographe”. “On me dit souvent que mes photos ne sont pas réalistes. Elles ne sont peut-être pas réalistes, mais c’est ma réalité”. Izis
Format proche du A5, 144 pages, 9,90€ – Des photographies historiques accessibles !
Vivian Maier

Vivian Maier, née le 1er février 1926 à New York d’une mère française et d’un père d’ascendance autrichienne et morte le 21 avril 2009 à Chicago, est durant sa vie une nourrice tout en étant parallèlement une photographe de rue amateur, prolifique et talentueuse, qui n’a jamais dévoilé sa production artistique de son vivant. Ses dizaines de milliers de clichés, dont une majorité de négatifs non développés, ont été découverts après sa mort, faisant d’elle une artiste célèbre.
Vivian Maier Streeet Photographer : C’est l’histoire d’une femme, d’une nounou curieuse et voyageuse, qui durant des années a multiplier les clichés N&B dans la plus stricte intimité (près de 100000) sans jamais les montrer. Ses photos racontent une vie, une vie a poser son regard sur les autres, et n’ont rien à envier aux plus grands noms de la photographie de rue, d’Helen levitt à Diane Arbus…
Vivian Maier révélée – Enquête sur une femme libre
A paraître le 11 novembre 2021. “Sans l’improbable découverte d’un lot de photographies anonymes lors d’une vente aux enchères en 2007, le travail de Vivian Maier n’aurait jamais été connu. Cette photographe hors norme (New York, 1926 – Chicago, 2009) a produit, tout au long de sa vie, une oeuvre considérable (plus de 140 000 images), jamais montrée de son vivant. Fine observatrice de son époque, elle a su saisir avec acuité l’universalité de la condition humaine…”
Josef Koudelka

Josef Koudelka, né le 10 janvier 1938 à Boskovice en Moravie, est un photographe français d’origine tchèque. Il vit et travaille à Paris et à Prague. Wikipedia
Ci-contre, ches Leslibraires.fr par exemple : “L’œuvre de Josef Koudelka est d’une importance majeure. L’essai que lui consacre Jean-Pierre Montier en propose une vision d’ensemble, confrontant systématiquement texte et photographies. C’est une pensée photographique aussi cohérente que puissante, questionnant notre rapport au fait totalitaire, qui est ainsi mise en évidence…”
Quand il est arrivé à Paris, Josef Koudelka avait déjà réalisé deux corpus photographiques de première importance. l’un montrait l’écrasement du Printemps de Prague par les chars soviétiques ; on aurait pu qualifier l’autre d’ethnologique si ses images de Gitans n’avaient été aussi chargées d’émotion. Inconnu en 1970, il était déjà l’un des photographes les plus puissants de son temps. Ce livre prouve que, dans ces terres d’exil qu’il parcourt avec la rage de voir qui est la sienne, le talent si particulier de Koudelka s’est définitivement affirmé et épanoui.
Steve Mc Curry

Steve Mc Curry, (lien vers son site, en Américain, à ouvrir dans google chrome pour la traduction), né le 24 février 1950 à Philadelphie, dans l’État de Pennsylvanie, États-Unis, est un photographe américain.
Ci-contre : Portraits – photographie version francaise – “Steve McCurry ne s’était pas destiné au portrait. Reconnu au niveau international pour la qualité de ses reportages, il a travaillé durant les vingt dernières années pour National Geographic et d’autres publications, effectuant des missions diverses, parcourant par monts et par vaux le Moyen et l’Extrême Orient (…). En 1995, McCurry a pris une jeune Afghane en photo pour National Geographic. La profondeur et l’intensité de son regard ont frappé le monde entier, faisant de ce portrait l’une des photographies les plus célèbres au monde. Ce visage inoubliable, ainsi que d’autres, rencontrés lors de ses voyages, composent une série de portraits de rue, étranges et profondément touchants. Des portraits non stylisés, sans pose aucune, qui révèlent le caractère universel des émotions humaines. “Une manière de dialoguer avec l’humanité entière par la seule grâce du regard”
Une vie en images – 65€ quand même, mais pour 2,760kg tout de même !
“Steve McCurry a parcouru le monde, son appareil en bandoulière, du Cachemire à l’Afghanistan, de la Birmanie au Tibet, témoignant à chaque reportage de la fragilité humaine. Ses photographies, devenues iconiques, ont marqué plusieurs générations. Qui est l’homme derrière le photographe ? Comment devient-on Steve McCurry ? C’est ce que nous raconte sa soeur, Bonnie McCurry, dans ce livre somme croisant l’intime et l’universel. Carnets de voyage, images inspirantes, petits souvenirs glanés sur le chemin : le lecteur est invité à plonger dans les archives familiales et personnelles de Steve McCurry pour mieux comprendre son parcours d’exception.”
Peter Beard

Peter Hill Beard, né le 22 janvier 1938 à New York et retrouvé mort le 19 avril 2020 près de Montauk, est un photographe, un artiste et un documentariste américain. Wikipedia
Ci-contre, un incontournable, The End Of The Game, qui pése son poids et son prix (75€), attention textes en anglais, “Les prises de vues ont été réalisées dans les années 1960 et 1970 lors de la crise de l’habitat naturel des éléphants au Kenya puis en Ouganda où Peter Beard a étudié la dynamique démographique des éléphants et des hippopotames. Les photographies accompagnées d’archives témoignent de la famine, de la mauvaise gestion des ressources et des effets de la surpopulation animale en Afrique de l’Est.”
Peter Beard . Encore chez Actes Sud, maisons d’éditions à Arles qui rend accessible un grand nombre d’auteurs. Un poche à 13€, sympathique.
“Fasciné par l’Afrique et par les textes de Karen Blixen, Peter Beard a vingt-quatre ans lorsqu’il s’installe au Kenya. Il y développera une oeuvre d’une exceptionnelle originalité. Par ses photographies de grands fauves, de crocodiles et d’éléphants, par ses images d’un pays dont il vit le tragique au quotidien, dans sa pureté et dans sa sauvagerie, par son journal enfin où il mêle en un gigantesque collage les témoins de son “africanité” et les souvenirs d’une vie civilisée qu’il ne renie pas, Peter Beard est un cas unique dans l’histoire de la photographie contemporaine.”
Yousuf Karsh

Yousuf Karsh, né le 23 décembre 1908 à Mardin et mort le 13 juillet 2002 à Boston, est un photographe portraitiste canadien d’origine arménienne. C’est un des maîtres de la photographie argentique noir et blanc. Il a fait le portrait d’environ 11 000 personnalités des milieux culturels, scientifiques et politiques qui ont façonné le XXe siècle. Ses portraits, où se jouent ombres et lumière dramatique, témoignent d’un siècle, mais surtout de la vision humaniste d’un photographe.
Ci-contre : Icônes du XXéme siécle, revue en Français, 10€. Exposition au Mona Bismarck American Center for Art & Culture à Paris, du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014
Yousuf Karsh (ce livre à 29,90€ chez Cultura) est l’auteur des photographies les plus marquantes de son temps. Son portrait de Winston Churchill s’attarde dans l’esprit comme peu de clichés le font. Bien que prolifique, aucun raccourci n’était possible pour lui. Ses photographies révèlent des vérités profondes, et ainsi qu’il le dit : « dans chaque homme et chaque femme se cache un secret ». Il était un de ces artistes qui ne craignent pas de montrer l’ombre qui se dissimule. Esthétiquement précis, son style utilise habilement les lumières de studio et les tons noirs d’encre. Les compositions stylisées de Karsh ont capturé toute son époque, de Sophia Loren à Bernard Shaw et Fidel Castro, faisant du photographe arménien, qui a fuit d’abord en Syrie puis au Canada dans sa jeunesse, un maitre incontesté de la photographie.
Annie Leibovitz

Annie Leibovitz, de son vrai nom Anna Lou Leibovitz, née le 2 octobre 1949 à Waterbury, dans l’État du Connecticut, aux États-Unis, est une photographe américaine, spécialisée dans les portraits de célébrités et de stars.
Annie Leibovitz – Portraits : 2005-2016 (313 pages, 3,172kg, un prix qui pique un peu, en relation avec un magnifique ouvrage) – Portraits 2005-2016 est le troisième volume d’une série à succès commencée il y a plus de 25 ans avec Annie Leibovitz : Photographs 1970-1990, suivi de La Vie d’une photographe 1990-2005. Pour ce nouvel opus, la photographe a choisi 150 portraits de figures emblématiques de notre époque. Elle porte un regard à la fois esthétique, subtile et troublant sur ces personnalités qui façonnent le monde et la culture actuels.
Annie Leibovitz – The early years, 1970-1983 – Grand Format, relativement accessible, à 40€. Attention : à commander. “Depuis plus d’un demi-siècle, Annie Leibovitz est l’auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d’artistes, d’athlètes, d’entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l’installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz…”
Helmut Newton

Helmut Newton (1920-2004) reste dans les mémoires comme l’un des photographes les plus prolifiques du XXe siècle, exprimant la sensualité et l’érotisme de ses sujets avec force, talent et précision. Son esthétique était si singulière qu’il a créé une nouvelle façon de représenter la mode et le glamour. Rejoignant la célèbre collection des titres consacrés à Helmut Newton publiés par TASCHEN, parmi lesquels Helmut Newton : Polaroids, Pages from the Glossies, sans oublier le spectaculaire Helmut Newton : SUMO, cette nouvelle édition balaie l’ensemble de la carrière de Newton, à travers la plupart de ses clichés les plus saisissants des années 1960 jusqu’à son apogée.
Helmut Newton, né Helmut Neustädter le 31 octobre 1920, à Berlin et mort le 23 janvier 2004, à Los Angeles, est un photographe australien d’origine allemande. Il est connu pour ses photographies de mode et de nus féminins.
Ci-contre, accessible, un poche de 144 pages à 13€. Helmut Newton, préfacé par Karl Lagerfeld “On pourrait dire qu’il est photographe de mode car les images qu’il produit avec une rare fécondité et une constante virtuosité font les belles pages des plus grands magazines. Mais Newton est bien davantage. Il est le chroniqueur méticuleux d’une classe sociale qui le fascine depuis toujours, celle des gens riches. Ce goût qu’il a du luxe et de la beauté en fait le témoin ébloui mais lucide d’un monde dont il perce les apparences, d’un monde qu’il met, au sens propre du mot, à nu.”
Diane Arbus

Diane Nemerov, connue sous le pseudonyme de Diane Arbus est une photographe de rue américaine, née le 14 mars 1923 à New York et morte le 26 juillet 1971 à Greenwich Village. Ci-contre “Diane Arbus”, éditions La Martinière, en Français, 32€. “Lorsque Diane Arbus meurt en 1971, à l’âge de quarante-huit ans, elle exerce déjà une influence significative – qui tient même de la légende – sur les passionnés de photographie, alors même qu’un nombre encore relativement limité de ses photos les plus importantes ont été publiées. La parution de Diane Arbus, tout comme la rétrospective posthume du Museum of Modern Art de New York, permet au grand public de découvrir la portée et la puissance de son oeuvre…”
Diane Arbus, par Violaine Binet. “A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash.”
Robert Capa

Robert Capa, pseudonyme d’Endre Ernő Friedmann, né le 22 octobre 1913 à Budapest et mort le 25 mai 1954 en Indochine, est un photographe et correspondant de guerre hongrois.
Le poche ci-contre est un incontournable, à 13€. Robert Capa est reconnu internationalement comme le plus grand photographe de guerre. Ses images de la guerre civile en Espagne et du débarquement allié en Normandie sont célèbres. Correspondant des grands journaux illustrés, Life, Colliers ou Holiday, il a suivi tous les conflits, en Chine, en Israël et en Indochine, où il meurt tragiquement en 1954. Par leur charge émotive, ses images dépassent la vérité historique et ouvrent la voie au photojournalisme contemporain. Introduction de Jean Lacouture 68 photographies en noir et blanc reproduites en duotone Notices biographique et bibliographique.”
Je retiens aussi de cet extraordinaire photographe, la phrase, qui a bien vieilli et ne veut plus dire grand chose : “Si vos photos ne sont pas assez bonnes, vous n’êtes pas assez proches”. Mouais, tout dépend de…
9,90€ pour une belle première découverte :
Eugène Atget

Eugène Atget, présenté par la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Je vous l’accorde, sa place dans cette présentation est un peu loin, l’essentiel est qu’il soit présent ! Jean Eugène Auguste Atget, né le 12 février 1857 à Libourne et mort le 4 août 1927 à Paris, est un photographe français. Il est principalement connu pour ses photographies documentaires sur le Paris de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle. Pour ce Photo Poche à 13€ : “Ce qui frappe dans l’oeuvre d’Atget ce n’est pas tant l’obstination avec laquelle il a parcouru, jour après jour et trente années durant, les rues de Paris et de ses environs, ce qui frappe c’est qu’il se soit si subtilement exprimé dans ces images du vieux Paris, ces vitrines, ces façades ou ces intérieurs “artistiques, pittoresques et bourgeois”, qu’il en ait dit autant sur sa nature profonde, sur ses goûts et sur ses convictions politiques, lui qui ne s’est, en paroles, jamais raconté.”
Eugène Atget Paris “Autant flâneur que photographe, Eugène Atget (1857–1927) adorait arpenter les rues. Ce livre rassemble près de 500 photographies issues des archives Atget au musée Carnavalet et à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris afin de rendre hommage à son regard hors du commun porté sur le paysage urbain et à son évocation d’un Paris disparu. Au fil des avenues et des ruelles, au gré des boutiques et des églises, dans les cours intérieures, le long des arcades et à travers les vingt arrondissements de la capitale, on découvre le portrait unique d’une ville bien-aimée et les secrets d’un maître de la photographie.”
Helen Levitt

Helen Levitt est une photographe documentaire et portraitiste américaine, née le 31 août 1913, et morte le 29 mars 2009 à New York.
Helen Levitt – par Jean-François Chevrier, est un Photo Poche, paru en juin 2021, toujours à 13€. “Les photographies d’Helen Levitt (1913-2009) évoluent dans un monde affranchi de la bienséance, du carcan des conventions et des normes sociales. Plus qu’un style ou un standard personnel, cette “manière de voir” tient à la fugacité, à l’impromptu ainsi qu’au caractère étonnamment théâtral des situations de dialogue saisies sur le vif dans les quartiers populaires de New York. Helen Levitt a toujours privilégié l’énigme et l’humour des comportements quotidiens qui constituent le tissu de la vie sociale.”
L’édition ultime du classique Helen Levitt de la photographie de rue à New York (39,95€): pour cette version, l’ancien assistant de Helen Levitt a repensé le déroulé du livre qui n’avait jamais plu à la photographe malgré les 3 éditions ayant existé de son vivant, ajoutant 12 photos aux 50 initiales, supprimant les coupes d’images, travaillant sur la qualité des prints et revenant au petit format intimiste de la première édition de 1965, mais gardant le meilleur, un regard unique sur le New York des années 40 accompagné d’un texte de James Agee.
Jill Freedman

Jill Freedman (19 octobre 1939 – 9 octobre 2019) était une photographe documentaire et photographe de rue américaine .Elle était basée à New York.
Peu d’ouvrages disponibles. Celui-ci est à commander “Les flics de la rue” chez Setanta Books, au Royaume Unis, qui publie des livres de photographie d’art contemporain et d’art avec une gamme d’artistes.
Jill Freedman était surtout connue pour sa photographie de rue et documentaire, rappelant le travail d’André Kertész, W. Eugene Smith, Dorothea Lange et Cartier-Bresson. Elle a publié sept livres : Old News : Resurrection City ; Journées du cirque ; Caserne de pompiers ; des flics de la rue ; Un temps qui était : moments irlandais ; les chiens de Jill ; et l’Irlande Ever. Jill Freedman a vécu et travaillé dans l’Upper West Side de New York.
Resurrection city, 1968 “Sous l’impulsion du mouvement mené par Martin Luther King juste avant son assassinat, 3 000 personnes s’installèrent en 1968 sur l’esplanade entre le Washington Monument et le Capitole, demandant des aides économiques et sociales pour les Américains défavorisés. Jill Freedman a vécu dans cette “”Resurrection City”” durant les 6 semaines de son existence, photographiant les résidents, la vie quotidienne, les manifestations et les évacuations. Publié pour la première en 1970 sous le nom “”‘Old News: Resurrection City””, cet ouvrage est le premier de Jill Freedman, réédité à l’occasion des 50 ans de sa parution. Cette nouvelle édition comprend 140 des 185 photographies de la publication originale, dans une impression et un design actualisé. Avec de nouveaux essais par John Edwin Mason et Aaron Bryant.”
André Kertész

André kertész, marcher dans l’image “Voir à l’oeuvre André Kertész (1894-1985), le photographe le plus apprécié des photographes, à travers les séquences de prises de vues que nous révèlent ses négatifs, accompagner les déambulations de son objectif dans les rues du Paris des années 1930, partager sa joie de pouvoir marcher dans l’image, retrouver ses hésitations, saisir les émotions de son regard, percevoir la précaution avec laquelle il confie à la pellicule l’attention que lui adressent des proches ou des inconnus, et rétablir la datation de quelques clichés célèbres dont la chronologie était faussée depuis plus de cinquante ans ; telles sont les ambitions d’un ouvrage qui peut aussi se lire comme un manuel historique, pratique et éthique de la photographie de rue, et qui nous conte, en mots et en images, ce moment singulier où un homme adopte un appareil novateur, le Leica, et permet à la photographie de se découvrir une vocation alors inexplorée : recueillir sur le trottoir l’attention qui nous relie les uns aux autres.”
William Eugene Smith

W. Eugene Smith ; the big book t.1 & t.2 (Edition en anglais)
L’ouvrage de référence sur le grand photographe américain Eugene Smith. 225€, ça pique un peu… A rapporter au poids : 4,5kg. Une oeuvre de référence.
Bettina Rheims

Bettina Rheims – Beau Livre – Edition français-anglais-allemand. “Depuis ses premières photographies fin 1970, Bettina Rheims n’a cessé de bouleverser les codes. De sa série sur les stripteaseuses de Pigalle (1980) au cycle sur la vie de Jésus dans I.N.R.I (1998), ou d’une publicité pour Chanel à son travail sur le genre dans Gender Studies (2011), son oeuvre bouscule l’iconographie traditionnelle et repousse sans cesse les limites de deux grandes préoccupations de l’artiste : la beauté et l’imperfection…
Cette rétrospective de l’oeuvre de Bettina Rheims retrace, en plus de 300 photos, 35 années d’une carrière de photographe provocante et rebelle. Choisie et composée par Bettina Rheims elle-même…”
Oxymoriques – les photographies de bettina rheims – 14€
“Bettina rheims photographie des animaux empaillés comme s’ils étaient vivants, des filles en garçons troubles, et vice versa, un jésus féminin crucifié, des objets devenus corps, et inversement, des stars planétaires saisies en ménagères, des chairs humaines vernissées telles des poupées de celluloïd, des vivants à la façon des morts, et non l’inverse, des rois mages sortis de banlieue parisienne, des tapisseries de chambre d’hôtel glauques métamorphosées en papiers collés de matisse brûlés au soleil, le président de la république en exercice etc, etc.”
Jean Dieuzaide

Jean Dieuzaide – Jean Dieuzaide est un photographe français, né le 20 juin 1921 à Grenade et mort le 18 septembre 2003 à Toulouse. Il est réputé pour ses natures mortes, ses photographies humanistes, ses images d’architecture, mais aussi pour son incessante action militante afin de promouvoir la photographie.
Pays basque au tournant d’un siecle – “Le toulousain Jean Dieuzaide a parcouru inlassablement les sept provinces du Pays basque au cours de séjours entre 1947 et 1954. Son oeuvre photographique nous invite à partir à la rencontre d’un pays sans jamais tomber dans le pathos folklorique. Les images basques de Jean Dieuzaide reflètent le seul quotidien. “S’intéresser, parler et laisser toute liberté” demeure l’indéfectible loi de son approche, l’homme dans son milieu, au travail ou à l’auberge, aux portes de l’exil inéluctable, dans ses jeux, ses folies comme dans sa détresse…”
Jean dieuzaide 60 ans de photographie “Figure majeure de la photographie française du xxe siècle, Jean Dieuzaide fait l’objet d’une grande rétrospective dans la galerie qu’il a créée en 1974, le Château d’Eau, à Toulouse. Photographe classé “humaniste” , sa carrière – essentiellement toulousaine – est parsemée de rencontres et d’amitiés fécondes, qui lui ont permis de contri- buer notamment à la naissance des Rencontres photographiques d’Arles.
“On a longtemps présenté Jean Dieuzaide comme un photographe de la réalité, le témoin d’instants de bonheur fugaces, l’artisan de photographies incarnant l’harmonie du monde et le passeur de la noblesse des oeuvres humaines. (…) Jouant la suite de sa partition dans des recadrages fertiles, Dieuzaide fait sourdre des personnages inatten- dus, des portraits singuliers et conformes à leur légende. Dali, fleurs à la moustache, crosse de pasteur sous le bras, en liaison directe avec son mythe.”…
Raymond Depardon

Raymond Depardon – Raymond Depardon, né le 6 juillet 1942 à Villefranche-sur-Saône, est un photographe, réalisateur, journaliste et scénariste français. Considéré comme l’un des maîtres du film documentaire, il a créé l’agence photographique Gamma en 1966 et est membre de Magnum Photos depuis 1979.
Paysans – Poche – 7,90€ – un livre au hasard, tant il est prolifique le “garçon” ! “A seize ans, Raymond Depardon quitte la ferme familiale du Garet pour apprendre le métier de photographe. Le monde paysan, qui peu à peu se délite, hante son travail. Ces 80 clichés alternant le noir et blanc et la couleur, accompagnés des commentaires “précis et imagés” faits par les agriculteurs qu’il a photographiés, sont tout entier habités par la clairvoyance d’une génération qui assiste, impuissante, à sa propre disparition.”
Voyages – Paru le 20 octobre 2020, ce livre au format quasi carré de 600 pages est un bel opus. “Raymond Depardon réussit ce prodige d’être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares – les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres – que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C’est que son travail, quel qu’en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent.
Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petites filles de Somalie ou d’Afghanistan, tous ces êtres humains sont saisis comme de l’intérieur, sans effets esthétisants, sans anecdote, sans complaisance.”
Philippe Halsman

Philippe Halsman, né le 2 mai 1906 à Riga et mort le 25 juin 1979 à New York, est un photographe américain d’origine juive de Lettonie, connu pour ses portraits de personnalités, ses couvertures de LIFE et sa « Jumpologie ». Il est membre de l’agence Magnum Photos.
Philippe halsman – étonnez-moi ! ci-contre, 60€ “Philippe Halsman débute à Paris. Il devient rapidement l’un des meilleurs photographes de « portraits de célébrités », réputé pour photographier ses modèles en train de sauter (le jumping), qui permet, selon lui, de saisir l’essence de l’être humain, ses 101 couvertures de Life et sa longue collaboration avec Salvador Dalí. Cet ouvrage, riche d’environ 350 reproductions, est paru à l’occasion d’une exposition au Musée de l’Élysée, du 29 janvier au 11 mai 2014.”
Philippe Halsman – Grand Format – 9,90€ un must, obligatoire chez soi (!) sans aucun doute.
“Marilyn, Dali, Gide, Bardot, Montand, Fernandel, Einstein… Philippe Halsman a immortalisé tout ce que la planète comptait de célébrités littéraires, artistiques, cinématographiques, politiques et sportives. Pilier de Magnum Photos et star du magazine LIFE, il dévoilait la personnalité cachée de ses sujets dans des mises en scène complexes et joyeuses, culminant dans les “jumpologies” qui ont fait sa légende.”
Reza Deghati

Reza Deghati est un photojournaliste français d’origine iranienne, exilé en France depuis 1981, après avoir dû quitter son pays natal deux ans après la Révolution islamique, en raison de la publication dans la presse internationale de photographies déplaisant au régime des mollahs. Son nom d’auteur est Reza.
Au pays des Mille et Une Nuits 15€ – “Dialogue entre l’écrivain Siri Hustvedt recréant la figure de Sindbad le Marin au fil d’une inventive variation sur ses légendaires voyages et l’Orient puissamment sensible que révèle l’objectif magique du grand photographe iranien, Reza, Au pays des mille et une nuits invite à tracer à l’infini de nouvelles routes pour nos rêves”
L’oeil de Reza – 10 leçons de photographie
– 29€, avec Florence At, paru en 2020
“La photographie bâtit des ponts, nourrit les échanges, rapproche les êtres. C’est non pas l’image prise, mais l’image donnée qui a permis à Florence At et à Reza de se rencontrer. Deux photographes aux profils et aux visions complémentaires, animés d’une même passion pour l’image et du désir de la partager avec le plus grand nombre…”
Et tant d’autres !
Man Ray (1890 – 1976) – Peter Fink (1907 – 1984) – Marc Wilson – Peter Fink (1907 – 1984) – Claudio Abate (1943 – 2017), Sarah Moon, Franck Horvat (1928-2020), Sally Man, Linda McCartney (1941 – 1998), Mimi Plumb, Greg Gorman, Jeff Mermelstein, Nadia Ferroukhi, Francesca Magnani, Birgit Kleber, Brassaï, Vincent Munier, Sacha Van Dorssen, Tom Stoddart, Jerry Uelsmann (1934 – 2022), Alberto Diaz Gutiérrez (mieux connu sous le nom de Korda), Ted Grant ” qui disait « Quand vous photographiez des gens en couleur, vous photographiez leurs vêtements. Mais quand vous photographiez des gens en noir et blanc, vous photographiez leur âme ! ».
Steve Schapiro, Inge Morath, Ron Galella (1931-2022), Ferdinado Scianna, Jeff Widener, Tim Page, Just Jaeckin et sa fille Julia Jaeckin, Douglas Kirkland (1934-2022), Pierre Apraxine (1934-2023), Christian Simonpietri (1940-2023)…
Les photojournalistes : Ron Haviv, Alfred Yaghobzadeh, Patrick Chauvel, Laurent Van Der Stockt, Luc Delahaye, John Stanmeyer, Eric Bouvet, Frédéric Lafargue, Jérôme Sessini, David et Peter Turnley, Ron Haviv et beaucoup d’autres.
etc.
Et font-ils partie des “livres de photographes célèbres” ? C’est à dire ont-ils créés des ouvrages avec leurs photos ?
à suivre !
Mon coup de coeur
Ce n’est pas un, mais deux coups de cœur !
– un livre de Sabine Weiss, pour elle, pour le contenu, il est tout récent en parution et pour son prix tout doux : Sabine Weiss
(Ici la présentation de Sabine Weiss dans cet article)
– un livre de Hans Silvester, la vie d’autrefois, plus de 200 photos en noir et blanc des années 1960, à un tarif raisonnable : C’était hier
(Ici la présentation de Hans Silvester dans cet article)
Il va de soi que les 28 autres Photographes avec leurs ouvrages dans cet article méritent votre attention et leur lecture !
Article du 1er octobre 2021, mis à jour avec corrections de liens, de doublons etc.
le 21 novembre 2021.