Photographie ci-dessus Les coteaux des Vaugondiéres en Limagne en noir et blanc,
à retrouver dans ma boutique : rayon Auvergne
La Photographie d’art en décoration, un état d’esprit.
La photographie d’art en décoration
késaco ? (Qu’est-ce que c’est ?)
La photographie, vous connaissez bien sûr, il y a les photographies que l’on capture soi-même, et il y a les photographies « d’au trui », (pas la femelle du cochon sic 🙂 ), ce sont les photographies des autres photographes, amateurs ou professionnels.
Certains en ont déjà acheté, en grande surface ou en magasin spécialisé (Y Qué A ou autre magasin d’encadrement etc.) un poster encadré ou non.
C’est accessible en tarif, mais c’est dommage car l’œuvre (si tant est qu’on puisse parler d’œuvre parfois) est souvent anonyme, aucune trace et informations sur l’auteur. Un poster que l’on trouvera partout, à des milliers d’exemplaires voire plus.
Dans cet article j’insiste sur l’intérêt d’utiliser ses propres photographies ou d’acheter auprès de nombreux photographes qui ont un état d’esprit, une histoire, une âme, une sensibilité et enfin une « visibilité ».
Une visibilité, à savoir la possibilité de les identifier, tels les noms qui ne sont pas des pseudos, assumer son identité c’est d’abord associer sa personnalité à ses travaux, c’est aussi faire preuve de non-anonymisation pour son public (il existe cependant une galerie « incognito » qui s’est créée pour justement vendre des oeuvres anonymes, chacun son point de vue).
A de rares exceptions les photographes reconnus s’affichent sous leur vrai nom (voir mon article Livres de Photographes célèbres) : Eugène Atget, Robert Doisneau, Helen Levitt, Vivian Mayer, Bettina Rheims, Sabine Weiss, Yann Arthus-Bertrand etc., même en portant pour 2 photographes le même nom – prénom comme : Gilles Martin et Gilles Martin.
Une des raisons pour laquelle j’ai mon nom sous l’enseigne Alain Pons Photographe (ah bon et pourquoi ?! 🙂 )
La photographie d’art en décoration, c’est afficher, fixer, poser des photographies chez soi, dans un bureau, un couloir d’entreprise, ou même en extérieur car des supports le permettent, y compris bien sûr résistants aux intempéries.
Pourquoi des photographies d’art en décoration ?
Chacun de nous pratique la photographie, d’abord avec le meilleur appareil photo qui existe, celui qu’on a dans la poche, souvent un smartphone !
Ainsi une photographie issue d’un smartphone (la marque à la pomme est un smartphone…) peut parfaitement être sélectionnée dans le dossier de l’appareil et partir ensuite dans un magasin physique ou sur Internet, pour être « transformée » en tirage papier, tableau en différentes dimensions et supports : Pvc, forex, toile, alu, plexiglass et même sur du bois…, en objet : puzzle, tapis de souris, mug, textile, calendrier, …).
La photographie numérique est facile à « montrer » autrement que la conserver virtuellement dans son smartphone ou son ordinateur.
Des milliards de photographies sont prises chaque jour sur Terre, combien sortent des disques durs en supports physiques ?
Les réseaux sociaux c’est bien, chacun en fait profiter une, cinq, dix, cent, mille personnes ou davantage, et ensuite ?!
Et bien ensuite la photographie est oubliée et reste dans le smartphone et/ou sur les serveurs des prestataires réseaux sociaux, et parfois elles sont d’ailleurs utilisées par ces réseaux ou vendues par à leurs partenaires ou clients, car ces réseaux ont prévu dans leurs conditions d’utilisation leur appropriation des photos des internautes !
Qui prend le temps de lire les conditions d’utilisation du « livre de visages » du Marco ou de pic et pic et colegram ?!
Le code la propriété intellectuelle Français, le droit d’auteur, c’est le cadet de leurs soucis.
Chacun fait une ou plusieurs belles photo, pour autant déjà qu’une seule plaise à son auteur, c’est donc une belle photo pour son auteur.
Et si elle est volée sur Internet, cela révèle hélas pour son auteur son caractère très intéressant !
Laisser dormir une photo dans la mémoire électronique du matériel, c’est dommage, c’est ballot, je dirais même plus : c’est idiot pour tous les arguments précédents et les suivants.
Enfin la photographie d’art en décoration est souvent moins couteuse, donc plus accessible que le dessin et surtout la peinture.
Même si quelques peintres font des reproductions de leurs originaux, imprimés et encadrées sous verre, à des tarifs abordables pour le plus grand nombre (François Lassere à Charroux Allier en fait partie, en proposant un large éventail de créations et tarifs).
Comment utiliser des photographies d’art en décoration ?
D’abord les siennes, commencer par le tri, la qualité prévaut sur la quantité, une seule suffit, faire un test tirage papier photo en 10×15, en 20×30 sur son imprimante, pourquoi pas.
Ensuite pour des tirages plus grands ou des objets il faut sélectionner un magasin de proximité, tel un des nombreux de la chaîne Camara, ou bien s’orienter vers la multitude de laboratoires en ligne : Fujifilm, Mon oeuvre, Photobox, Photoweb, Zor.com peu connu, Belge, avec une gamme réduite de dimensions et supports mais avec des tarifs cassés : 20×30 sur alu à 5€ (!), 40×60 cm sur alu à 12€ (re !), pas encore testé, ou encore l’application freeprint.
Un aperçu pas exhaustif avec mon article test livres albums photo, une autre forme de présentation de ses photographies.
Où trouver des photographies d’art en décoration d’artistes ?
Une pléthore d’offres du plus ancien et gigantesque Yellow Corner (sur Internet et avec environ 120 magasins dans le monde) à tous ceux qui ont éclos depuis : la place des photographes, artenza, artphotolimited etc., un des « petits derniers » revelles.fr (chez lequel une sélection de mes photographies est présente depuis 2020), soit une quinzaine de plateformes importantes en France.
Et aussi des magasins galeries, ayant pignon sur rue, plutôt dans des grandes villes, comme la Galerie GADCOLLECTION à Paris, avec des tirages 40cm x 40cm à 1200€ et 80cm x 80cm à 3000€ par exemple, chacun voit midi à sa porte selon l’expression.
Les galeries qui exposent et vendent uniquement en magasin des photographies en France sont rares, très rares, beaucoup ont ajouté la vente en ligne.
Et puis les musées, celui de Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie, à Chalon-sur-Saône et l’incontournable Galerie Le Château d’Eau créée en 1974 sous l’impulsion de Jean Dieuzaide, c’est la plus ancienne institution publique française exclusivement consacrée à la photographie.
Ensuite et surtout les photographes indépendants, hors galerie même si leurs photos sont parfois dans des gros sites : Yann Arthus-Bertrand, Philip Plisson, Vincent Munier et tant d’autres, dont la mienne de Boutique, avec aucune limitation dans mes ventes de chaque photographie pour l’instant, c’est-à-dire pas de tirages numérotés, lesquels selon la législation, sont vendus en petite série (jusqu’à 30 maxis) et bien sûr à des tarifs relativement élevés.
Conclusion
Préparez votre matériel, partez en reportage, triez vos photos, sauvegardez vos pohotos, développez vos photos et présentez vos photos, c’est clair ?!
Article mis en ligne le 4 mars 2023.