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 Il faut trouver sa forêt de résineux, de feuillus, ou

un mélange !

 

La sécurité dans l’itinérance

 

La photographie en Forêt c’est l’occasion de s’y perdre, à tourner dans tous les sens car il s’agit d’entrer, de pénétrer un milieu plein d’embûches : des feuilles, des trous, des branches en l’air, des branches au sol, du bois mort sur pied ou en chablis… (non, pas le vin !).

Pour la photographie en forêt il est indispensable de savoir s’orienter, avec une carte et boussole si besoin, car il faut s’écarter des sentiers.

Surtout s’informer de la météo et ne pas s’y rendre quand un vent fort souffle.

Autre régle indispensable de sécurité : si vous partez seul.e et surtout en milieu éloigné de toute fréquentation humaine (ou avec des humains mais un peu trop loin…), informez une personne de votre entourage de votre destination et de vos horaires en communiquant dés votre retour à l’heure à la personne « contact » que tout est ok.

Sinon vous prenez le risque de vivre une aventure similaire à celle de Aron Ralston en 2003, aventure retracée dans le livre et le film 127 heures (sic). Le réseau gsm est loin d’être au top et à 100% en forêt.

L’avantage d’être seul.e c’est d’avancer avec le minimum de bruit et de surprendre (et photographier) quelques mamifères : sanglier, chevreuil…

L’inconvénient ce sont les risques éventuels à se retrouver tout.e seul.e….! (un peu d’inclusif mais pas trop…)

Lien vers un document de l’IGN sur le bois mort en PDF.

 

 

 

L’arbre et la forêt 

Petite révision : une forêt de sapins s’appelle une sapinière, une forêt d’épicéas ? une pessière. (et non une épicière…), une forêt de bouleaux ? une bétulaie, une boulaie ou une boulinière etc…

La forêt ce sont des arbres, des arbustes, mais aussi des fleurs en saison telle la magnifique scille lis-jacinthe que l’on trouve d’avril à juin en Massif Central notamment et dans les hêtraies entre autres (les Hêtraies sont donc les forêts de… ?!).

C’est aussi partir à la découverte des lichens, mousses, écorces et autres formidables ressources qui tapissent le sol. Chaque séance de photographie en forêt sera différente, selon le lieu, la saison.

Les espèces, la lumière, les trouvailles sont sans cesse renouvelées.

 

Le matériel photo 

Ici comme ailleurs il faut tourner autour des sujets, observer, changer d’angle, s’agenouiller, se coucher au sol (une bâche peut être utile).

Quant au matériel, tout peut servir. Un transtandard de type 18-55 pour un APS-C ou un 24-70 pour un plein format. La plage focale au dessus type 50-140 ou 70-200 pour jouer du bokeh. Une optique macro et pourquoi pas un très grand angle !

Le trépied est très utile, surtout en forêt sombre ou encore pour les lumières du matin et du soir, soit accroché au sac, soit transporté à la main, mais ne pas trop s’en éloigner si vous le posez au risque de le chercher ensuite un certain temps…

A la main une vitesse de 1/100éme permettra de figer la plupart des élèments de la scène, sauf grand vent.

Au contraire sur trépied, une vitesse lente, très lente, de une seconde à 30 secondes permettra d’ontenir un rendu « filé ».

Dans ma galerie ci-dessus, quelques exemples, avec 2 reportages totalisant 250 photos, quelques unes seulement de sélectionnées.

 

 

Liens

 

Le site de l’Office National des forêts 

Retrouvez d’autres photos de nature et parfois de la photographie en forêt dans ma galerie Nature.

Note de l’auteur 

Mes photos sont présentées avec ma signature logo en bas à droite et le filigrane Copyright apparait parfois un peu trop, certes.

C’est mon choix face aux vols et détournements de photos, mes originaux en pleine définition et non tagués je les garde pour l’édition et la vente, non mais. 

De façon à éviter une dispersion non autorisée, n’en déplaise à ceux qui mettent en avant que si on ne veut pas se faire piquer ses photos, il n’y a qu’à pas les publier.

Chacun ses préférences !